Depuis la Declaration de l'Education pour tous (1990) et la signature de la Declaration de Salamanque (1994), de nombreux pays democratiques ont privilegie et favorise, par la revision de leurs legislations, des finalites educatives impliquant des defis majeurs pour les acteurs de terrain.
Les nouvelles directives proposent desormais que le projet de l'ecole pour tous repose davantage sur la prise en compte de la diversite au sein de la classe. Elles soutiennent, de facon plus ou moins contraignante, l'objectif de scolariser tous les eleves, independamment de leurs particularites.
Or, les processus de marginalisation sont toujours actifs. C'est pourquoi les vingt-six chercheurs et professionnels de l'education de ce volume se penchent sur les raisons qui retardent ou detournent l'ambition d'une ecole pour tous, et sur les acteurs et pratiques qui permettent de passer de l'integration a l'inclusion scolaire et sociale.
Parmi les questions abordees dans ce collectif, nommons les relations ecole-famille, la collaboration avec et entre enseignants et intervenants, l'activite des responsables d'etablissements scolaires et l'evolution des attitudes, le projet pedagogique individualise, l'articulation entre accessibilite et resistance, la gestion du travail social, et les activites de consolidation des apprentissages.